Passion’s flower (1990)

Synopsis : « Après plusieurs années passées en prison, Jeff revient dans son pays. Une très jolie femme conduisant une voiture de sport lui propose de le prendre en stop. Quelques centaines de mètres plus loin, elle s’arrête dans un endroit loin des regards et s’offre à lui sans aucune réserve. Après l’amour, la jolie femme l’abandonne brusquement. Jeff surprit, se dirige dans un drugstore appartenant à son frère, Gordon, qui lui présente sa femme, Linda qui n’est autre que la jeune personne de la voiture de sport.Elle connaissait tout de son passé quand elle l’a séduit et avait déjà prévu l’assassinat de son mari avec son aide. » (Résumé VHS Gica Vidéo)

Titre original : Passion’s flower – Pays : Italie – Année : 1990 – Réalisation : Joe D’Amato – Scénario : Daniele Stroppa – Producteur exécutif : Ralph B. Serpe – Maison de production : Filmirage – Photographie : Joe D’Amato – Montage : Rosanna Landi – Musique : George Bertuccelli – Direction artistique et costumes : Laura Gemser – Durée : 85 min. – Genre : Thriller érotique…

Distribution : Kristine Rose (Linda Simpson), Robert La Brosse (Jeff Simpson), Kristine Frischhertz (Jane), Jack Ciolino (Gordon Simpson), Laura Gemser (Cameo prostituée)…

Dates d’exploitation : Allemagne (Septembre 1991), Corée : (Vidéo) (25 Février 1994)…

Titres alternatifs : Allemagne : (Vidéo) Forbidden Affairs – Espagne : (Vidéo) Flor de pasión – Finlande : (Vidéo) Kukasta kukkaan – Italie : Il fiore della passione – Pays-bas : (vidéo) Passion Flower – USA : (vidéo) Passion

Notre avis : A-t-on jamais tenté de se suicider au navet ? Moi oui ! C’était l’autre soir, je sais pas ce qui m’a pris, plus rien à foutre de rien, pas un mot d’explication à la mifa, juste deux litres de rouge, une cartouche de Mentos, une motivation de champion du monde et un paquet de Dunhill International parce que j’aime bien mourir classe; donc j’en chope trois au hasard sur un tas de bordel désempilé, et ciao la compagnie. Et puis pour être sûr de pas me louper, j’aime autant vous dire j’ai tapé dans le brutal : « Passion’s Flower », un D’Amato cuvée 90, la pire ; « Total Recall », le rimèque, et « Transformers », le Un ! Clairement si avec ça t’y passes pas faut pas insister, c’est pas ton jour. Et là on peut pas nier, j’avais quand même mis le paquet. Surtout Michael Bay ! Un bébé panda, dans la seconde il arrête la tétée pour se mettre au Stilnox. Donc pro, rien à dire. Le truc c’est je crois D’Amato m’a sauvé la vie. C’est-à-dire qu’au bout de 60 minutes de « Passion’s Flower », j’avais déjà plus de pinard. J’ai dû me finir au Mentos. Et c’est là que ça s’est barré en vrille. Parce que 120 Mentos après deux litres de Boulaouane mec, tu vomis ! Hey, c’est marqué nulle part sur l’étiquette, je suis pas devin ! Tout ce que je me souviens c’est que dans çui-là, c’est l’histoire d’un type qui sort de prison et qui va retrouver son frangin qui tient un restauroute au bord d’une départementale vers la Nouvelle Orléans. Le gars est marié à une bombe sexuelle, mais elle c’est une garce qui veut faire buter son mari rapport à un magot placé sur un compte offshore. Seulement le taulard il est pas trop chaud, dû au fait que le mec qu’il doit tuer, c’est quand même son frère. Donc pour bien le motiver, elle le baise à fond. Mais lui on sent assez rapidement qu’on voudrait nous faire croire qu’il est moins con qu’il en a l’air… Et puis après ça finit façon home invasion, et la meuf se fait violer par des loubards avec une Chupa Chups. Classique. Niveau casting aussi c’est du typique d’époque. On a Robert Labrosse (Qui pour s’appeler « Robert » doit certainement être québécois…), un habitué Filmirage vu dans les inoubliables « Pomeriggio caldo » (1989), « Any Time, Any Play » (1990) et « Il diavolo nella carne » (1991) ; Kristine Rose ! Formidable, Kristine Rose. Playmate à l’air dégourdi, plutôt mignonne, elle apparaît à la même époque (91/93) dans une tripotée de volumes Playboy’s Book of Lingerie et Playboy’s Bathing Beauties. Soit quelques années après que D’Amato l’ai engagé à la suite de Jessica Moore dans le mo-nu-men-tal « Eleven Days, Eleven Nights 2 » (1990). A ne surtout pas confondre avec « Top Model » (1988), souvent titré « Eleven Days, Eleven Nights 2 : The Sequel », sinon c’est la honte. Et puis cette fille que j’adore mais que personne connaît, Cristine Frischnertz. Voilà. Big up Cristine. Pour conclure dans le rigolo – rigolo car on ne sait Diable pour quelle raison ! – D’Amato réutilise dans « Passion’s Flower » une partie des stock footages du fameux match de football américain de « Horrible », la fausse suite d’ « Anthropophagous ». C’est totalement gratuit, ça ne sert à rien, mais on ne m’ôtera de l’idée que c’est cool… Et puis après j’ai tout dégobillé. Une boucherie. Alors évidemment, la question que vous vous posez tous, « Mais pourquoi se fait-il donc tant de misères avec le physique qu’il a ? ». Je vais vous le dire. Avez-vous la moindre idée de la raison pour laquelle les gars dans les films de kung-fu s’entraînent en plongeant les mains dans des baquets de sable humide des heures durant ? Pourquoi qu’ils tatanent des planches en bois, explosent des briques et pulvérisent des pastèques en plein vol alors que putain ça fait mal ? Pour se rendre plus forts, bananes ! Plus performants, plus impitoyables, plus sans pitiés ! Dites-vous une chose, la violence c’est jamais qu’un accord de Ré majeur plaqué sur une guitare de gaucher ; une fois que tu t’es fait à l’idée, faut en chier un bon coup sinon t’avances pas. Et puis moi, tant qu’y a du pinard… (A.Roubi)

Liens externes : IMDB …

Affiches :

Coupures presse :

Photos :

VHS :

Passion's flower - VHS Tur.A1

(Turquie)

Passion's flower - VHS Tur.02a

(Turquie)

Passion's flower - VHS It.01b

(Italie)

Laser-disc (Japon) :

Passion(LD-Jap.01a)

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