Quest for the Mighty Sword (1990)

Synopsis : « Un monde en proie aux ténèbres et à la barbarie… Ator, Prince des Aquilis, doit venger le meurtre de ses parents détruits par les forces du mal. Seule l’épée magique du Saint-Graal peut lui donner la force nécessaire pour délivrer son peuple. Mais la quête est longue… Les épreuves multiples et colossales… Ator doit affronter des guerriers morts, des marais pestilentiels, des magiciens félons… » (Résumé VHS Antares & Travelling Production)

Titre original : Quest for the Mighty Sword – Pays : Italie – Année : 1990 – Réalisation : Joe D’Amato – Histoire : Joe D’Amato – Producteur : Carlo Maria Cordio – Maison de production : Filmirage – Photographie : Joe D’Amato – Montage : Rossana Landi – Effets spéciaux et trucages : Maurizio Trani, Michael Deak – Musique : Carlo Maria Cordio – Scénographie : Massimo Lentini – Costumes : Laura Gemser – Durée : 94 min. – Genre : Aventure, heroic-fantasy…

Distribution : Eric Allan Kramer (Ator), Margaret Lenzey (Dejanira), Donald O’Brien (Gunther), Dina Morrone (Sunn), Chris Murphy (Skiold), Laura Gemser (Grimilde), Marisa Mell (Nephele)…

Dates d’exploitation : USA : (Vidéo) (29 Août 1990), Espagne : (Vidéo) (03 Novembre 1990), Allemagne : (Vidéo) (21 Novembre 1991), Japon : (Vidéo) (01 Mai 1992), Belgique : (Vidéo) (Septembre 1994)…

Titres alternatifs : Allemagne : (Vidéo) Troll – Teil 3, (TV) Troll – Das Schwert der Macht – Espagne : (Vidéo) Ator y la espada de Graal, Ator: La leyenda de la espada de Graal – France : (Vidéo) L’épée du Saint Graal…

Notre avis : Bim ! Un de plus. Mais pas pareil. Encore plus con ! C’est que D’Amato n’est pas très content de s’être fait piquer sa replica de cimmérien belliqueux version BHV par le réalisateur Alfonso Brescia, qui sortait trois ans plus tôt un « Iron Warrior » n’ayant pourtant rien à voir avec les deux précédents volets de la série « Ator », sinon la présence du charismatique (nan, j’déconne !) Miles O’Keeffe dans le rôle qui fit sa légende. Du coup, Joe reprend les choses en mains afin de laver son honneur d’homme spolié et de montrer à son confrère que l’on peu gagner plus en dépensant encore moins. Car c’est un fait, il n’a pas mis un rond dans son film. C’est vraiment, vraiment fauché. A tel point que la première demi heure en devient fascinante tant on dirait du théâtre filmé. Mais le vieux grigou est un pro comme on en fait plus, et de son propre aveu : « Je tourne tout au même endroit. Là par exemple, je travaille sur un film qui s’appelle Messalina*. Lorsque j’ai trouvé un endroit qui a l’air romain (sic), avec des colonnes par exemple, j’arrange la déco avec des plantes, des fleurs, et je change d’angle selon les plans. » C’était plus ou moins le cas pour « Emanuelle & the last cannibals » treize ans plus tôt et il semble d’ailleurs que lieu de tournage soit le même … Non, le point fort de « L’épée du Saint Graal » ne réside pas dans ses décors en carton pâte mais plutôt dans cet acteur de folie qu’est Eric Allan Kramer. Là on touche au sublime. Un bébé géant ! Un nourrisson shooté à l’E.P.O qui sniffe son kil’ de lait de croissance chaque matin, voilà à quoi l’on pense lorsqu’on le voit évoluer en peau de bête et slip de cuir, l’œil bovin et la cuisse dodue ! Si le reste n’a vraiment que peu d’intérêt, il faut quand même mentionner les combats délirants de nullité, un robot à deux têtes con comme la lune, un goblin déjà présent dans « Troll 2 », un bande son Zelda-friendly (circa ‘86), Marisa Mell en vieux trav’, des stock-shots moisis, l’apparition d’un monstre en tous points identique à celui de « Metamorphosis » et une Laura Gemser qui ne peut pas croire que D’Amato lui demande de dire : « One day, he will be mine … » en parlant d’Eric Allan Kramer. (A.Roubi)

Liens Externes : IMDB, Nanarland.com …

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