Voglia di guardare (1986)

Synopsis : « Christina est une bourgeoise qui s’emmerde à mourir. Son mari, le docteur Diego, se consacre exclusivement à son travail, accessoirement à elle. Voilà que Christina rencontre le bel Andrea. Elle ne tarde pas à céder à ses avances. S’ensuit une longue série de parties de jambes en l’air. En voiture, dans une serre, un peu partout histoire de briser la monotonie. Mais les cochonneries ne s’arrêtent pas là. Diego fourgue Christina à un lupanar rupin. Effarouchée, celle-ci ne résiste pas longtemps à l’appel de la chair. Oubliant les mondanités, les classes sociales, Christina satisfait l’offre et la demande. Et derrière le miroir, Andrea observe, satisfait. Et qui l’y rejoint de temps à autres ? Diego pardi, le mari surchargé de travail regarde attentivement son épouse comblée. Pourquoi ? C’est en allant voir le film que vous le saurez. » (Marc Toullec – Impact n°8)

Titre original : Voglia di guardare – Pays : Italie – Année : 1986 – Réalisation : Joe D’Amato – Histoire et scénario : Joe D’Amato, Donatella Donati, Italo Focacci – Maison de production : Filmirage – Photographie : Joe D’Amato – Montage : Joe D’Amato – Musique : Guido Anelli, Stefano Mainetti – Durée : 90 min. – Genre : Erotique…

Distribution : Jenny Tamburi (Cristina Carpi), Lilli Carati (Francesca), Laura Gemser (Josephine), Aldina Martano (Flavia), Marino Masé (Diego Carpi), Sebastiano Somma (Andrea Belsiani)…

Dates d’exploitation : Allemagne (03 Juillet 1986)…

Titres alternatifs : Allemagne : Skandalöse Emanuelle – Die Lust am Zuschauen – France : La fille aux bas nylon – Turquie : Seyreden Koca – U.K : (Vidéo) Peepshow – USA : (Vidéo) Midnight Gigolo…

Il en parlent :

[It.] « FRA SPECCHI STILE LIBERTY AMPLESSI A VOLONTA’ : JOE D’ AMATO, specialista di pornofilms all’ italiana, continua a privilegiare il periodo tra le due guerre per ambientarvi pornocronache borghesi con deviazioni e morbosità. Questo film s’ intitola Voglia di guardare, e il regista è tanto diligente nel mostrare continuamente amplessi e rapporti sessuali, spesso in maniera grossolana, che, alla fine, lo spettatore rischia di esserne sommerso. Siamo nel 1938. Un medico getta la moglie tra le braccia di un amico spingendo poi questi a introdurla in un bordello dove lui è solito guardare per diletto da uno specchioparete. A lei l’ amante sta bene e, seppure con un po’ di riluttanza, alla fine trova divertente anche il bordello. E vivranno felici e contenti. Tratto da un soggetto di Aristide Massaccesi sceneggiato da Donatella Donati, il film si svolge in provincia tra ville, serre e casolari. Gli interni sono tra il liberty e lo stile 1925, le eroine generose. Ma proprio l’ eccesso di prestazioni incrementato in maniera vertiginosa, e abbastanza noiosamente ripetitiva, nella seconda parte fa crollare un racconto iniziato con atmosfere discretamente morbose. Jenny Tamburi, nella parte della protagonista, dopo i pudori iniziali, sparisce in un turbine di spogliarelli. Lilli Carati, amministratrice del bordello, si mostra nel finale in un paio di amplessi dedicati ai suoi vecchi fans. Laura Gemser introduce alle pratiche lesbiche. Gli attori, Marino Masè e Sebastiano Somma, giocano a servo e padrone. (r.f.) ai cinema Rouge et Noir di Roma, e Diamante di Milano. » (La Repubblica – 06 aprile 1986)

[Fr.] « (…) Rien à voir, donc, avec la chanson de Julien Clerc. D’Amato fera un remake modernisé et fauché de ce film avec Désirs secrets. Dans le rôle du Dr Diego, Marino Masé, un acteur à l’étonnante carrière, partagée entre auteurisme (Les Carabiniers de Godard où il est Ulysse, Les poings dans les poches de Bellochio, Le ventre de l’architecte de Greenaway) et cinéma de genre (Le Boss de Fernando Di Leo, Emanuelle autour du monde, Contamination de Luigi Cozzi). » (Jacques Lémurien – Tausend Augen)

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